Pour Dunhere, pas la peine d'avoir un autre ennemi, la phase de combat à lieu normalement, qu'il y ait des ennemis ou pas. Par contre, il attaque pendant l'étape d'attaque des personnages. Donc si t'as un ennemi engagé avec toi, tu dois d'abord résoudre son attaque avant de pouvoir attaquer avec tes personnages.
Pour ce qui est du deckbuilding, je retiens deux choses : les capacités automatiques, et le gain en terme «d'unité d'action». (aussi appelé "card advantage" dans le jargon)
Les capacités automatiques sont très dangereuses car peuvent créées des boucles infini, la plupart de ses capacités dans ce jeu sont donc limités. Mais n'empêche que je les surveille, et je vois comment elles pourraient se combiner entre elles.
Pour tous le reste, donc, je résonne en «unité d'action». Il est dur de comparer un effet qui soigne un point de dégât, à un effet qui fait un dégât, à un effet qui fait piocher une carte, à un effet qui fait gagner des ressources, etc. etc... mais c'est quand même possible de les relativiser entres elles avec les cartes existantes et les règles.
Par exemples, tout les tours, tu as 3 ressources (avec 3 héros) et une carte. Donc, intuitivement, une ressource semble moins important que de piocher une carte. Quand tu vois l'attachement qui fait piocher une carte pour 2 ressources, et quand tu vois Galadriel qui fait défausser une carte pour gagner une ressource, ça ressemble un peu à ça. Il faut ensuite prendre en compte le coût et le fait de piocher l'attachement dans le premier cas, et dans le deuxième cas, le fait que les cartes défaussées peuvent être transformé en "card advantage", en défaussant lumière elfique par exemple.
Ces comparaisons te permettent d'évaluer chacune des actions (pioche, ressource, soin, dégâts, détap, etc...) en termes «d'unité d'action» et de voir que certaines cartes sont mieux que d'autres, sous certaines conditions.
Une fois ses connaissances acquises sur toutes les cartes, et c'est un gros travail, le but du deckbuilding est d'harmoniser les différentes conditions relevées, pour profiter du mieux du maximum des cartes. C'est de la réflexion pur et simple, y a pas trop d'échappatoire...
En résumé, je dirais que ce n'est pas simple, mais ça se résume à Lire => Mémoriser => Corréler.
Personnellement, mon astuce est de faire le travail de mémoire sur les cartes que je ne jouerais pas à cause de leur condition trop restrictive, pour voir si une étincelle ne se fait pas. (celle qui ont une puissance stable, sans condition, sont généralement vite oubliée, elles deviennent soient évidentes à utiliser, soit évidentes à laisser dans le fond de la boîte).